25.9.1813 – 18.12.1883
J. Diederich Neuhaus fabrique des treuils pour les écluses de la Ruhr et pour les nombreuses voitures à chevaux. Mais il fabrique également des treuils pour les sociétés de chemin de fer, un secteur qui gagne chaque jour en importance car il faut soulever les wagons, aligner les rails et déplacer les marchandises. Il fabrique également chaque année de plus en plus de treuils pour les difficiles conditions des mines de charbon souterraines.
Fabriquer un nouveau treuil a toujours été un art mais, en cette époque de progrès technique lié à la mécanisation, des exigences supplémentaires concernant les treuils viennent s’ajouter. Non seulement en termes de mode de fabrication, mais aussi de capacités de charge requises : 1 tonne, 2 tonnes, 5 tonnes, 20 tonnes. Le matériau doit satisfaire aux normes les plus élevées. Il n’est donc pas surprenant que, malgré l’évolution technique des processus restants, les pièces les plus importantes d’un treuil soient encore forgées à la main dans la forge Neuhaus.
D’après les documents que nous avons en main, J. Diederich II a été le premier forgeron de treuils de la famille à voir plus loin que ses ancêtres dans le sens où il a encouragé son très talentueux fils Carl à étudier l’ingénierie à l’école de Charlottenburg. Son père espérait qu’un jour Carl « ferait quelque chose » de l’atelier. Or, comme on dit, « L’homme propose, Dieu dispose ». Le Lieutenant Carl meurt à la guerre en 1870. Mais heureusement, trois fils ont appris la technique de forgeron de treuils. Carl est mort, le fils cadet meurt avant de devenir contremaître. Par conséquent, Louis Neuhaus, le troisième fils, reprend l’usine de treuils de son père.